Rencontrez les animaux du Jardin !
Sans quitter Paris, venez respirer le « bon air de la campagne » !
Venez rencontrer tous nos animaux qu’ils soient familiers ou exotiques !
Venez éprouver ces émotions fortes et si particulières que procure la découverte de la nature !
Bref, venez vous ressourcer et, sans quitter Paris, partez en voyage !
450 animaux...
Ils sont les premiers hôtes du Jardin d’Acclimatation. C’est pour eux que le naturaliste Geoffroy Saint-Hilaire avait convaincu l’Impératrice Eugénie de créer le parc.
Il s’agissait d’y « acclimater » la faune et la flore du monde entier, avant de la montrer
aux Parisiens du second empire, puis de la IIIème République, ainsi qu’à leurs visiteurs.
Alors qu’au Jardin des Plantes, concurrent et grand rival, les animaux étaient exposés,
dit la légende, dans des cages et des enclos, sans la moindre décoration, ni la plus petite branche, ni mare peu profonde, au Jardin, à l’époque, on veillera à donner aux singes deux ou trois lianes et aux lions un peu de sable. Cette - maigre - compensation à la captivité, alibi d’une société savante, était censée inciter nos pensionnaires sauvages exilés aux confins du Bois de Boulogne à conserver le comportement qu’ils avaient au milieu des forêts et des savanes.
Abeilles dans leur rucher, oiseaux exotiques de la Grande Volière, paons et canards paradant au détour des allées, mais aussi lapins, chèvres naines, grues à tête couronnée, cochons, dindons, cobayes, moutons, ânes, poules, tels sont nos hôtes en ce début du XXIème siècle… Tous ces animaux sont évidemment choyés par leurs soigneurs qui leur sont totalement dévoués.
L’équipe animalière s’occupe, chaque jour et tout au long de l’année, de nos amis les bêtes. Ce sont des experts en nutrition, en soin et en hygiène. Ce sont surtout des passionnés, diplômés, brevetés, qualifiés dans des métiers de la zootechnie qui ce sont, depuis une ou deux décennies, ouverts aux femmes.
C’est sans doute le moment de vous faire une recommandation : pour contribuer à la bonne santé des animaux et maintenir leur équilibre alimentaire, il est important que nos visiteurs ne les nourrissent pas.
Des rencontres inoubliables
Une rencontre avec nos adorables camarades à poil ou à plume illumine la journée d’un enfant et fait, ipso facto, la joie des parents.
Entrez, en famille, dans leurs enclos et « murmurez » à l’oreille des alpagas au Rocher Alpin ou à celle des chèvres de la Petite Ferme.
Laissez-vous enchanter par les joyeux trilles des loriquets de la Grande Volière.
Vous nous excuserez cependant de parfois vous fermer la porte. Pour le bien-être de nos pensionnaires ou pour des raisons vétérinaires, certains des espaces, qui vous sont normalement accessibles, peuvent être temporairement clos.
Escapades sur la cordillère des Andes
Ils sont boliviens ou chiliens, ils sont petits et tout doux, ils ont un long cou et des oreilles pointues.
Ils produisent une laine soyeuse qui comporte 22 couleurs naturelles, du noir au doré. Leur toison est chaude, fine, résistante, légère, luxueuse.
Ce sont les alpagas, cousins des fameux lamas (« Quand lama fâché lui toujours faire ça », pour ceux qui se souviennent du petit péruvien Zorino avertissant le Capitaine Haddock dans les premières pages de l’album "Le temple du Soleil"...).
Ils ? Disons plutôt elles, car ce sont quatre femelles qui ont pris leurs quartiers au pied de la Fondation Louis Vuitton. Ils sont les locataires du Rocher Alpin, cet amoncellement - de faible altitude ! – fait des premiers rochers artificiels, comme ceux des Buttes-Chaumont ou du Parc Monceau, installés par l’architecte Gabriel Davioud dans la capitale.
Les alpagas cohabitent en harmonie avec un couple de dindons, après tout eux aussi sud-américains d’origine.
Accompagné par un animalier, vous pourrez entrer dans leur enclos, les approcher et ressentir la gentillesse de ces gracieux camélidés. Une expérience inoubliable !
Bienvenue au temple des oiseaux exotiques
Le Jardin d'Acclimatation recèle un autre trésor architectural : la Grande Volière. Elle a été construite, en 1860, par l'ingénieux Gabriel Davioud qui réalisa une élégante structure en mariant le verre et la fonte de Pont-à-Mousson.
Cette dentelle de métal abrite plus de 150 oiseaux venus des différentes régions du monde : la colombine lophote à aigrette, le grand éclectus vert, divers types de perruche, la géopélie, grise, l’ibis rouge, la conure soleil, l’amazone à front bleu, plusieurs variétés de perroquet, la sarcelle versicolore, le pigeon roussard d’Afrique, le choucador superbe, rassemblés par origine continentale ou régionale...
Et puis il y a nos vedettes : les loriquets. Ces petits oiseaux multicolores originaires d'Australie et d'Indonésie sont dotés d’une longue queue et d’un solide appétit. Les loriquets sont très amicaux et peu farouches, à tel point qu'ils n'hésitent pas à se poser sur les épaules des enfants. Ils adorent manger des fruits et chanter à tue-tête !
Il est permis de les approcher en entrant dans leur cage, en compagnie d’un soigneur.
La campagne à Paris
La Ferme Saint-Hilaire est unique dans son genre. C’est, en effet, la plus ancienne ferme pédagogique de Paris et elle est à quelques mètres de la Porte Maillot.
C’est un charmant hameau dont vous apprécierez le style normand, les toits de chaume et les colombages. Nous allons vous confier un secret. Tous ses bâtiments sont construits au 4/5ème, échelle qui leur confère un côté enfantin et rassurant, comme si on arpentait un village de poupées. Il abrite une cinquantaine d’animaux, des lapins, des cochons d'Inde, des chèvres de Rove, des moutons d'Ouessant, des ânes, des poules, des poneys des Shetland... Sans parler d’un certain nombre de passagers clandestins, oies, outardes et échassiers qui, sur la route de l’Égypte, de l’Algérie ou du Maroc, prennent un peu de repos et apprécient notre table.
Cette joyeuse bande vit au rythme des saisons et des naissances, éveillant les jeunes citadins aux réalités du monde rural.
En contrebas de la ferme coule un calme ruisseau, bordé de cerisiers du Japon, qu’on traverse en bondissant de pierre en pierre et où nagent des canards. Un peu plus loin, vers le roller-coaster du Dragon, les enfants se réjouiront de pouvoir entrer dans les enclos des chèvres naines de les toucher et de les caresser ! Cette exploration personnelle de la nature les comblera et leur apportera une connaissance précieuse sur la vie animale. Ils en sortiront littéralement ressourcés.
Le miel et les abeilles
Depuis longtemps hébergées au Jardin d’Acclimatation,
les abeilles bénéficient d’un rucher pédagogique à cheminée où elles produisent leur délicieux nectar.
Chacune des trois ruches accueille une colonie qui compte, en hiver, 20 000 résidentes et jusqu’à 80 000 en été.
Tous les jours, ces insectes pollinisateurs, joliment rayés de jaune et de noir, butinent des centaines de fleurs, dans un périmètre de 1 à 5 km autour de leur ruche.
Nos abeilles peuvent profiter des 18 hectares du parc, de sa flore variée qui pousse sans le moindre pesticide, mais aussi s’aventurer jusqu’à la Tour Eiffel ou encore dans le quartier de la Défense.
Tout comme le vent, les papillons ou les coléoptères, les abeilles, qu’elles soient sauvages ou domestiques, participent activement à la reproduction des plantes à fleurs.
Soucieuses de préserver leur écosystème, ces ruches-modèles offrent un refuge exceptionnel à ces sentinelles de l’environnement.
Le Jardin d’Acclimatation est heureux et fier de participer, avec ces ruches mellifères et pollinisatrices, à la préservation de la biodiversité à l’imitation du grand parfumeur Guerlain.
Nos amis les poneys !
Nous ne pouvions pas terminer sans les citer. Eux aussi, sont proches de Beuzeville, Conteville ou Val-de-Reuil, puisqu’ils vous attendent sous un préau directement importé de l’Eure. Ils marchent d’un pas tranquille, vont chez le vétérinaire au moindre rhume, mangent équilibré et sain, sont mis au pré pendant leurs vacances et vivent une retraite heureuse quand le temps en est venu. Eux, ce sont nos poneys. Ils sont sur d’innombrables films et photos. Ils ont transporté des générations d’enfants guidés par une de nos animalières. Ils vous attendent encore. Ils vous attendront toujours.
À bientôt.